Octobre 1994, Morin Heights, Québec. Un chalet appartenant en partie au gourou de l’Ordre du Temple solaire, Luc Jouret, brûle. Deux morts, apparemment des suicides. Plus tard, on trouvera trois autres cadavres. Le lendemain en Suisse, à Cheiry et à Salvan, 53 adeptes de l’OTS périssent dans deux incendies. La question s’impose : suicide collectif ou massacre ? En 1995, plusieurs adeptes sont retrouvés sans vie dans le Vercors français. Puis, en 1997, à St-Casimir au Québec, cinq adeptes s’enlèvent la vie, déçus de ne pas avoir accompagné les autres dans la mort. Pour les adeptes, la mort est une délivrance, le retour à un état premier auprès des êtres de lumières. Mais les enquêtes du policier Jacques St-Pierre et du journaliste Pierre Tourangeau révèlent que le maître de l’OTS, Jo Di Mambro, et son second, Luc Jouret, étaient bien plus intéressés par l’argent et le pouvoir que par le salut des âmes.