Alex et Ar­thur, Bitch et Julie, Pauline et Jasmin, Saada et Aurélia ont tout quitté pour vivre sur la route. Comme des milliers de jeunes en France marchant dans les pas des travelers rejetés par l’Angleterre conservatrice de Thatcher, ils cheminent en camion ou à pied dans les campagnes au grès des travaux saisonniers et des festivals. Ils évoluent au hasard des rencontres, toujours accompagnés de leurs chiens. Enfants de la crise, ils ont choisi une nouvelle façon de vivre qui leur semble plus libre. Leur mode de vie fragile fut directement visé par la loi Lopsi 2, qui en 2010 frappait de plein fouet les habitants précaires et les nomades.