Pour les Wallisiens et les Futuniens, cela a toujours été une tradition que de quitter leur archipel pour découvrir les îles environnantes. C’est d’ailleurs ce que l’on appelle le Tâvaka (qui signifie « voyage » en wallisien) et c’est de cette manière que l’île d’Ouvéa a d’ailleurs été peuplée. Mais la phase migratoire la plus importante s’est réalisée « de force », dans la seconde moitié du XXème siècle, notamment pour répondre à la demande de main d’oeuvre en Nouvelle Calédonie. De ce fait, les Wallisiens et les Futuniens qui vivent sur le Caillou sont aujourd’hui plus nombreux que ceux de Wallis et Futuna.