Fin 2015, une personne sur 122 a été forcée de quitter son foyer dans le monde. Conséquence de cette conjoncture exceptionnelle: 1,4 million de personnes ont déposé une demande d’asile en Europe. 3% de ces demandes concernent la Suisse. En provenance principalement de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Erythrée, nombre de ces personnes sont aujourd’hui, chez nous et attendent d’être fixées sur leur sort. Les expériences traumatisantes vécues dans leurs pays, l’exode, l’attente, l’isolement, le spectre de l’expulsion… autant de facteurs concourant à la détresse psychologique des réfugiés, diagnostic principal auquel est confronté le corps médical, en Suisse romande… Outre des réponses médicales données aux maux dont souffrent les réfugiés, il y a les élans de solidarité dont font preuve des Romands généreux. En témoignent Armand et Muriel Arapian, à Bevaix (Neuchâtel), qui ouvrent leur cœur et leurs portes à de jeunes Afghans. L’un d’eux raconte : «cette famille nous a mis à disposition un endroit où l’on peut rester. C’est une aide immense. Sans cet aide, nous n’aurions jamais supporté de rester dans l’abri». Extrait de 36.9° du 28 septembre 2016.