Savoir reconnaître les signes d’un infarctus et agir immédiatement est capital. Ces minutes décisives permettent d’améliorer la survie des victimes. Les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité en Suisse, à égalité avec le cancer. Chaque jour, 50 personnes sont hospitalisées pour un infarctus aigu du myocarde dans notre pays. Le cœur est un muscle qui doit être irrigué en permanence par les artères coronaires. Si elles sont rétrécies, par exemple par des dépôts de cholestérol, un caillot de sang peut provoquer une obstruction soudaine. La zone du muscle correspondante ne reçoit plus d’oxygène et commence à se nécroser. Il faut déboucher l’artère au plus vite. On introduit un cathéter et on pose un stent : un petit ressort métallique qui va maintenir l’artère ouverte. Dès que le muscle est à nouveau irrigué, la nécrose cesse de s’étendre. Selon l’emplacement et la taille de la zone détruite, les séquelles seront plus ou moins graves. Dans certains cas, l’urgence est telle qu’il est nécessaire d’utiliser un défibrillateur. Encore faut-il que ces derniers soient opérationnels car on estime qu’un appareil sur deux est défectueux. Vu qu’ils peuvent sauvers des vies, il est important de faire une maintenance défibrillateur.