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En fait, la « culture girly » n’est qu’une gigantesque opération de marketing destinée à faire vendre des poupées, des fringues, des disques… Elle s’inscrit parfaitement dans la société de consommation et tend à imposer un modèle extrêmement sexiste. Il rend les filles obnubilées par la beauté, celle d’une Barbie parfaite, selon un mécanisme bien rodé. Fasciné par les princesses dès leur plus jeune âge, le sexe dit faible devient ensuite accro aux célébrités de plus en plus sexy. Tout est question d’apparence. Les femmes devant chercher avant tout à plaire et à se cantonner dans des tâches bien spécifiques. Les mouvements allant dans un autre sens sont irrémédiablement condamnés. Ainsi, dans le domaine de la musique, les « Riot Group » du début des années 1990 qui appelaient à la révolte des femmes ont laissé place au « Spice Girls », qui sont au « Girl Power » ce que le Canada Dry est à l’alcool. Aujourd’hui, certaines femmes auraient réussi à sortir de ce cercle infernal. Elles joueraient de leur hyperféminité pour mieux asseoir leur pouvoir sur la gent masculine. Elevées comme des mecs par des mères baignées des idéaux de Mai 68, ces « super women » seraient-elles en passe de prendre leur revanche ?