Jean-Jacques Rousseau n’aimait que la marche à pied. Seul le pas de l’homme permettait, selon lui, de goûter aux joies du voyage et du paysage. Mais nous osons croire qu’il aurait salué la véritable aventure humaine, sociale, technologique et, de surcroît, propice au développement durable, que représente l’histoire de l’AOMC. Aujourd’hui, il appartient au paysage chablaisien. Toutefois, des décennies durant, une menace a plané sur l’existence même de cette ligne. Son histoire – faite de courage individuel et de luttes sociales, de prouesses techniques et de volonté – témoigne de la farouche nécessité de ce chemin de fer de plaine et de montagne. A la fois trait d’union transrhodanien et intercantonal, il constitue aussi un attrait touristique indéniable. D’où le présent hommage.