Que peuvent avoir en commun Modigliani, le «Prince» italien de Montparnasse, au regard ardent, à la beauté et au charme irrésistible, et Chaïm Soutine, le slave introverti des confins de la Biélorussie, ne parlant pas un mot de français à son arrivée à Paris ? Une relecture très contemporaine de la brève mais intense amitié entre ces deux artistes exilés, fondateurs de l’Ecole de Paris dans les années 1910, permet de comprendre comment, côte à côte, ils ont écrit un chapitre de l’histoire de l’art moderne.