Venezuela 1998 : un nouveau président, Hugo Chavez, est élu par le peuple après 40 ans d’un régime d’alternance entre deux partis qui avaient pour habitude de distribuer l’argent du pétrole à une oligarchie de nantis. Pour mettre fin à cela, Hugo Chavez fait voter une constitution révolutionnaire et entame une série de réformes. Elles concernent la rente pétrolière, la répartition des terres agricoles, l’éducation, etc. Ces réformes ne plaisent pas à tout le monde, notamment aux classes traditionnellement privilégiées. Celles-ci tentent de se débarrasser du président en utilisant les médias privés. Cette campagne de déstabilisation aboutit à un coup d’état le 11 avril 2002. Chavez est emprisonné mais sous la pression populaire, il revient au pouvoir deux jours plus tard. « Médias contre tambours » retrace le voyage de deux Belges arrivés au Venezuela six mois après ces évènements. Ils se promènent dans un paysage audiovisuel extrêmement polarisé : des médias privés, toujours farouchement opposés à Chavez, un canal d’état, porte-parole du gouvernement, et des médias communautaires, encouragés par la constitution. Petite balade dans un pays où des gens développent un sens critique par rapport aux médias en inventant d’autres images.