Dans les coulisses de la vie politique marseillaise, l’adage «service rendu vaut voix» reste d’actualité. Plus qu’un dicton, c’est une règle d’airain qui résiste au temps et aux affaires judiciaires, par-delà les différences d’opinions politiques. Il n’en faut pas beaucoup pour que les acteurs publics de Marseille décrivent l’essentiel de ce jeu. Sans détour, ils se confessent, racontent les distributions des subventions, d’emplois, de logements, les truquages de marchés publics pour acheter influence ou voix. Les principaux acteurs de la vie politique locale sont cités dès qu’on se penche sur le clientélisme à Marseille.