Documentaire de 1h30’ : la balerina « assoluta » MAÏA PLISSETSKAÏA fête ses 80 ans à Paris à l’Espace Pierre Cardin, entourée des danseurs étoiles de l’Opéra de Paris et du Bolchoï. 20 minutes de standing ovation, un moment d’émotion intense avec la complicité de son ami de toujours Pierre Cardin ! Production FRANCE 2 – MEZZO. Diffusion fin 2006. Née en 1925, Maïa Plissetskaïa comme tous ses concitoyens connut les années de l’immédiate après-révolution bolchévique et les pires années de la terreur stalinienne. Son père Mikhaïl Plissetski, ingénieur des mines de la concession du Spitzberg et consul d’URSS, fut fusillé sur les ordres de Staline. Sa mère, Rakhil Messerer, actrice du cinéma muet, fut emprisonnée et déportée en tant que femme d’un « ennemi du peuple ». Le plus jeune frère de Maïa, Azari PLissetski, aujourd’hui maître de ballet au Béjart Ballet Lausanne, fut déporté avec sa mère. Maïa fut élevée par sa tante maternelle Sulamith Messerer, étoile du Ballet du Bolchoï qui dut se battre pour que sa nièce ne soit pas confiée à un orphelinat. Paradoxalement, c’est ce qui permettra à Maïa de débuter sa carrière de ballerine en bénéficiant de l’enseignement de sa tante et de son oncle, Assaf Messerer qui fut l’un de ses meilleurs pédagogues de l’école de danse du Bolchoï. Cette étiquette de « fille d’un ennemi du peuple » et de personne « politiquement peu sûre », Maïa dut l’assumer toute sa vie.