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Aux Etats-Unis, l’exploitation de ces gisements est en pleine recrudescence. La semaine dernière, plus de la moitié des appareils de forage en service outre-Atlantique fonctionnaient dans des gisements d’or noir, contre 37 % il y a un an et 20 % en 2008. Les prix du pétrole sont environ quatre fois plus élevés que ceux du gaz – avec un baril qui tourne toujours autour de 100 dollars – et donc plus profitables à des groupes énergétiques qui rechignent moins à investir dans des techniques de forage complexes et coûteuses. Car le pétrole de schiste présente les mêmes caractéristiques que son cousin au gaz : il est lui aussi dispersé au sein des roches, au lieu de s’accumuler dans des réservoirs comme le pétrole conventionnel. A l’instar du gaz, ce pétrole nécessite donc des forages importants et délicats, profonds et à l’horizontale, pour fracturer la roche-mère en injectant d’énormes quantités d’eau, de sable et de produits chimiques sous pression.