Depuis le 5 août 2012, le robot Curiosity inspecte la surface martienne pour y trouver des traces de vie. Si aujourd’hui la planète rouge semble être un désert inhabitable, en a-t-il toujours été ainsi ? Objet de nombreuses investigations scientifiques, la vie sur Mars intrigue aussi le commun des mortels. Après un voyage de 7 mois pour parcourir les 496 millions de kilomètres qui séparent la Terre de la planète rouge, la mission russo-européenne ExoMars 2016 s’apprête à relever le défi de poser en douceur l’atterrisseur « Schiaparelli » sur Mars. Grâce à cet exercice, l’Europe spatiale veut prouver sa capacité à déposer sain et sauf un engin sur la planète rouge, treize ans après les mésaventures du petit Beagle 2. La sonde et l’atterrisseur Schiaparelli constituent le premier volet d’ExoMars, une ambitieuse mission scientifique européano-russe en deux temps (2016 et 2020) qui vise à rechercher des indices d’une vie actuelle et passée sur Mars. Les analyses de la sonde fourniront des indices supplémentaires concernant la présence ou non d’une vie micro-organique… De quoi alimenter les projets plus ou moins fantaisistes de colonies humaines type Mars One. Y a-t-il ou y a-t-il eu de la vie sur la planète rouge ? Xenius s’est penché sur la question. Comme la Nasa, ExoMars devrait lancer un véhicule d’exploration en 2020. Ce robot forera le sol pour détecter d’éventuels signes de vie. Mais quelles seraient les conséquences si des bactéries terrestres infectaient l’environnement de Mars ?