La Screwball Comedy, c’était la revanche des femmes américaines. Leurs droits nouvellement acquis au début des années 20 avaient été mis à mal par la crise de 1929. Les dialogues percutants des héroines de la Screwball Comedy servaient d’exutoire aux spectatrices heureuse de retrouver sur le grand écran des situations auxquelles elles étaient quotidiennement confrontées. Carole Lombard fut l’une des reines de ce genre cinématographique. Sa séduction ne repose pas seulement sur une plastique superbe, une brillante personnalité, un sens de la répartie qui continue à faire mouche même après l’extinction des projecteurs. Son goût de la fête permanente, son humour glacé, pince sans-rire, menace à tout moment basculer dans une farce d’une réjouissante vulgarité. Le talent de Carole lui a permi d’attirer l’attention de certains des plus grands cinéastes et producteurs du moment : Howard Hawks, David Selznick, William Wellman, Alfred Hitchcock et Ernst Lubitsch. Un documentaire de Christophe Champclaux, arration d’Elisabeth Quin, MC4 production