Le petit village équatorien de Jatun Molino est longtemps resté isolé du reste du pays. Pour favoriser les déplacements, les autorités ont décidé de construire une route. Mais ces travaux ont modifié l’habitat naturel des chauves-souris qui peuplent la région. Les petits mammifères volants ont été contraints de se rapprocher des zones occupées par les hommes. Dommage collatéral de ce bouleversement : la rage se répand dans ces régions.