En 1940, dès l’invasion allemande, la presse nationale se coupe en deux : les grands titres nationaux se replient en « zone libre ». Lyon accueille alors toute une société assez brillante de journalistes parisiens. Lyon est déjà le siège d’une presse régionale influente et respectée, avec « Le Progrès » de la famille Delaroche, par exemple, dont l’engagement courageux contre l’Occupation aura un grand retentissement dans la Résistance. L’ancienne capitale des Gaules devient ainsi la capitale de la Résistance et de nombreux journaux clandestins vont y naître, tels « Combat » ou « Libération » qui se prolongeront bientôt en réseaux de lutte et d’influence. D’autres, ouvertement soutenus par les Allemands, s’implanteront également. À la Libération, une pléthore de titres apparaît qui préfigure et explique la presse d’aujourd’hui. Ce film documentaire a donc deux pentes : le récit de la vie de la presse sous l’Occupation et le récit de sa libération. Un documentaire de Jean-Paul Lebesson