C’est une incroyable énigme que va devoir résoudre la police. En février dernier, des gendarmes repêchent près de la côte d’Antibes, un fémur, deux humérus, une mandibule et un crâne portant une mystérieuse inscription « mort aux pédophiles ». Des tests ADN ont révélé que ces ossements appartenaient à deux femmes et deux hommes. L’un d’eux a été identifié : il s’agit de Stéphane Hirson, un jeune homme de 17 ans qui a disparu le 9 février 1994 en Seine et Marne. Ce jour-là, il doit passer chez un ami avant de se rendre à l’ANPE pour débuter une formation mais il ne se rend pas à son rendez-vous. Sa mère avec laquelle il s´est disputé la veille pense qu’il est parti au ski sans la prévenir mais après une semaine sans nouvelles, force est de constater que son fils a disparu sans laisser de trace. À l’époque, les policiers ont conclu qu’il s’agissait d’une fugue. Une hypothèse à laquelle la famille du disparu n’a jamais crue. Une enquête pour homicide volontaire vient d’être ouverte. Les enquêteurs vont tenter de répondre aux questions que se posent les proches du jeune homme : comment Stéphane s´est-il retrouvé à 1000 kilomètres de chez lui ? A-t-il été victime d’un meurtre ? A-t-il été la cible d’un réseau pédophile ? Qui sont les deux femmes et l´homme dont les os ont également été retrouvés ? Un documentaire de Remy Vincent, Nina Montané