Elles viennent en général deux fois par semaine, traversent le pont de l’Île de Ré et ne voient presque jamais la plage. Leur mari ou leur fils sont enfermés, condamnés à de longues peines, au minimum dix ans, au maximum la perpétuité. Voici donc le portrait de ces femmes, épouses ou mères de prisonniers. Elles vivent avec cette séparation, tentent de l’apprivoiser et nous en parlent. De l’autre côté du mur, la vie est-elle vraiment plus facile pour ceux qui attendent? Un documentaire d’Alice Gauvin.