La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l’Égypte antique portant trois versions d’un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes au XIXe siècle. La première traduction du texte en grec est réalisée dès 1803. Il faut cependant attendre près de vingt ans avant que le déchiffrage des hiéroglyphes ne soit annoncé par Jean-François Champollion, à Paris, en 1822, et plus encore avant que les érudits ne soient capables de lire les inscriptions égyptiennes antiques avec assurance.

Découverte de la pierre de Rosette : le rôle de Champollion

C’est en 1799 que la stèle égyptienne connue aujourd’hui sous le nom de « Pierre de Rosette » a été découverte. Elle a été retrouvée dans la ville de Rachid en Egypte. Cette découverte est le fait d’un officier de l’armée française d’Orient. Ce fut la première étape vers le déchiffrage et la traduction des vieux hiéroglyphes égyptiens.

Malheureusement, le travail ne fut pas aussi simple qu’on pourrait le croire. En effet, après la Découverte de la pierre de Rosette, de nombreux spécialistes s’y sont intéressés et l’ont étudié. Ils ont essayé en vain de faire le lien avec d’autres textes pour mieux comprendre les symboles hiéroglyphes, mais rien n’y fait.

Ce n’est qu’en 1808, grâce à Champollion, que les premières avancées majeures ont été faites. Avec ses connaissances des langues sémitiques, il a pu enfin trouver le moyen de traduire les symboles sur la stèle et de leur trouver une correspondance parfaite avec les lettres de l’alphabet. Il réussit à déchiffrer plusieurs noms inscrits sur la pierre à partir de 1822.

Suite à cela, il finit par établir la parenté linguistique du copte et de l’égyptien. C’est donc grâce à lui que les scientifiques ont pu accéder aux sources indigènes de l’histoire de l’Egypte.