Les partisans du FLN, environ 20 000, se déploient sur tout le territoire algérien. La France, qui avait espéré un essoufflement rapide, déchante. En outre, l’opinion mondiale, en ces temps de décolonisation, commence à s’intéresser au cas algérien. Certains, en France, ne veulent y voir qu’une manoeuvre communiste diligentée par Nasser, refusant d’imaginer la dimension nationaliste du conflit. Guy Mollet envoie un gros contingent de soldats, pour venir en aide aux pieds-noirs. Mais la question algérienne devient vite l’affaire des militaires, et notamment des paras, qui luttent pied à pied contre les nationalistes, avec des méthodes qui seront, par la suite, contestées.