La révolution scientifique est généralement considérée comme une discontinuité de la pensée scientifique à une époque donnée, cette rupture amenant un champ disciplinaire — ou plusieurs — à se réorganiser autour de principes et axiomes nouveaux. Cette notion est devenue centrale en épistémologie par le travail d’auteurs tels que Gaston Bachelard, Thomas Samuel Kuhn ou encore Alexandre Koyré. En histoire des sciences, elle est aujourd’hui utilisée pour décrire les mécanismes de transformation et d’adaptation des théories scientifiques à la suite de découvertes importantes, remettant en cause la vision que l’Homme avait du monde jusqu’alors.