En mars 1989, Jean Ouellette, le maire d’Oka, dévoile son projet d’agrandir le golf de la ville en empiétant sur un cimetière ancestral amérindien. Il songe aussi à construire de luxueux immeubles en copropriété à même des terres ancestrales revendiquées par les Mohawks. Le 1er avril 1989, 200 des 1300 Mohawks de Kanesatake, établissement indien qui avoisine Oka, manifestent pacifiquement contre le projet d’extension du golf municipal. Le 11 juillet 1990, aux petites heures du jour sur un chemin de terre d’Oka, des agents de la Sûreté du Québec prennent d’assaut les barricades dressées par les Mohawks du Longhouse, le gouvernement traditionnel iroquois. Le caporal Marcel Lemay de la Sûreté du Québec y perdra la vie. La puissante nation amérindienne Mohawk, une des six nations iroquoises, vit depuis des siècles sur le même territoire. Depuis quelques mois, les Mohawks de Kanesatake revendiquent la propriété du terrain devant servir à l’agrandissement du golf et s’opposent à son aménagement. L’assaut de ce matin-là va déclencher LA CRISE D’OKA… Elle durera 78 jours.