A partir de 1690, le Japon, isolé de l’Occident, connaît une période de renouveau culturel. Le commerce est en pleine expansion. Au XVIIIe siècle, Edo, l’actuelle Tokyo, est devenue la plus grande capitale du monde. Toutefois, des conflits surgissent au sein de la société et l’intérêt pour la science occidentale grandit, ce qui rend la politique d’isolement de plus en plus intenable. En 1854, le commandant américain Matthew C. Perry et sa flotte pénètrent dans la baie d’Edo et exigent que le Japon se livre au commerce avec les Etats-Unis, faute de quoi ce sera la guerre. Le gouvernement japonais accepte de s’ouvrir à l’Occident et dix ans plus tard, la classe des samouraïs est démantelée. C’est la fin du shogunat des Tokugawa.