Que peut la foi face au totalitarisme, à la guerre, au mal absolu ? C’est à cette question centrale que le film tente de répondre en la déclinant sur deux niveaux : celui des clercs et de l’attitude de la hiérarchie catholique, celui des fidèles et de la dimension humaine du drame, chacun faisant l’objet d’une des deux parties du film. La deuxième partie, « Des croyants déchirés » s’interroge sur l’attitude des fidèles : leurs choix, leurs engagements, leurs antagonismes avec la hiérarchie. Ils se regroupent, luttent, c’est « La Rose blanche » à Munich, « Témoignage chrétien » à Lyon, c’est dans l’autre camp la LVF et la Milice. Leurs itinéraires contestés, de l’indifférence à l’héroïsme, soulignent la difficulté du choix, même pour des croyants.\r\n\r\nPremière partie ici