Peu connue en France alors que ses oeuvres sont à Beaubourg et qu’elles côtoient, au sein de la fondation Looser, celles de Yves Klein, Willem de Kooning, Richard Serra ou Alberto Giacometti, Fabienne Verdier préparait à Bruges, au Groeningemuseum, une grande exposition où ses peintures ont été exposées au sein de la collection permanente. Après les Beaux-Arts de Toulouse, Fabienne Verdier a passé dix années en Chine, afin d’y apprendre la calligraphie et la peinture chinoise. Ses toiles, qu’elle peint au sol après de nombreuses études sur papier, reflètent aussi bien le fruit de son ascèse auprès de maîtres chinois exigeants que sa sérénité, sa clairvoyance et son talent. On y retrouve les richesses qu’elle a tirées de ses rencontres, de ses lectures, de son étude des oeuvres du passé, de son amour et de sa contemplation de la nature.