Dans l’ancienne Haute-Volta, il existe une « société des masques », une sorte de confrérie présente chez plusieurs ethnies. Ils transmettent leur savoir aux seuls initiés. À la saison sèche les masques envahissent les villages dans de nombreuses fêtes et cérémonies : ils apparaissent soudain, incarnation des esprits qui y trouvent une forme pour délivrer leurs messages aux hommes. Masques de bois et de feuilles, figures animales, dont certains atteignent plus de trois mètres de haut. Philippe Charlier est ici accompagné de Leonce Ki, ethnologue, dans une découverte de village en village à l’occasion de certaines cérémonies et certains rites.