Olivier Delacroix part à la rencontre des femmes des quartiers nord de Marseille. Des quartiers à la réputation sulfureuse : drogue, délinquance, criminalité… Pourtant, les Marseillais sont très attachés à leur ville et ne voudraient pour rien au monde vivre ailleurs. Au nord du Vieux-Port, des barres d’immeubles, construites dans l’urgence au cours des années 60 pour accueillir en majorité des rapatriés venus d’Algérie, occupent un tiers de la surface de la ville et hébergent aujourd’hui 29% de la population marseillaise. Des zones enclavées, mal desservies, dont les taux de chômage, de divorce et de déscolarisation atteignent des records. Si la violence y est bien réelle, on oublie que des milliers de familles sans histoire y vivent et y travaillent. Des familles souvent portées à bout de bras par des femmes, dont le rôle est encore plus essentiel ici qu’ailleurs.