Les crimes passionnels bénéficient souvent de la clémence de la justice qui considère, à tort ou à raison, que la passion amoureuse peut amener quelqu’un à perdre le contrôle de lui-même. Mais du point de vue des victimes et de leurs proches, cette indulgence est-elle justifiée ? La compassion que l’on a souvent pour les auteurs de ces crimes contribue-t-elle à en sous-estimer la gravité ? Et dans ce contexte, comment se prémunir de ces agressions ? Les menaces répétées de maris violents ne sont elles pas suffisamment prises au sérieux par les forces de l’ordre ?