Comment redonner tout son sens à la notion de paysage urbain, sans abandonner l’indispensable verticalité ? Tokyo est une capitale à la concentration extrême, un véritable patchwork de bâtiments et d’axes routiers où se massent des foules de passants. Difficile de trouver un coin de nature ou de calme à moins d’une heure de train. Pourtant, la tendance en urbanisme se remet résolument au vert : au Japon comme en Chine, on a vu se développer récemment une architecture qui fait la part belle au paysage, pour l’intégrer à nouveau dans le tissu urbain. Pour preuve, on se penchera sur des projets innovants comme le musée d’art moderne de Yokosuka, conçu par l’architecte japonais Riken Yamamoto, ou encore le complexe d’habitation Fake Hills du chinois Ma Yansong, spécialiste des formes d’inspiration organique.