Les inhibiteurs de la pompe à protons, ou IPP, rendent bien des services, notamment aux personnes souffrant de reflux gastro-oesophagien. En diminuant l’acidité dans l’estomac, ils réduisent de nombreux risques pour la santé des malades. Car si l’estomac est naturellement protégé contre les sucs digestifs, ce n’est pas le cas de l’oesophage et de la bouche. Les agressions répétées sur ces tissus peuvent entraîner de nouvelles pathologies, voir le cancer. Revers de la médaille, les IPP, prescrites trop facilement, génèrent une dépendance. Elles sont connues pour provoquer ce qu’on appelle un effet rebond. Quand on arrête le traitement, les symptômes réapparaissent, souvent encore plus fort. Cela peut se produire également avec des patients qui n’avaient pas de problème de reflux avant le début du traitement. Les hôpitaux, qui prescrivent des IPP de manière parfois préventive prennent conscience du problème et cherchent des solutions pour se passer, lorsque c’est possible, de ces pilules « miracle ». Un documentaire de 36.9°.