La musique de Bonga, ce qu’on a appelé la « world music » dans les années 1980, vient des rythmes angolais, cette musique aux racines négro-brésiliennes qui s’est épanouie avec éclat dans le monde entier. Connu surtout à partir de 1972, après un grand concert en Hollande et un enregistrement en duo avec le guitariste-compositeur brésilien Tiao, Bonga n’a pourtant pas encore trouvé son public. Des producteurs de musique africaine et Manu Dibango nous présentent son langage musical : voix erraillée et chaleureuse, sens de la mélodie. Cesaria Evora a d’ailleurs repris avec succès Saudade, une de ses plus belles chansons, composée en 1976. Bonga nous parle de sa jeunesse, de son disque Raizes qui réunit la musique traditionnelle du triangle Guinée-Angola-Bahia, de la période de sa vie où il était athlète au Portugal, de son soutien aux luttes pour l’indépendance et de sa solidarité pour les enfants de l’Angola. Des séquences musicales (concerts et enregistrements) enrichissent ce portrait filmé à Paris, qui nous fait découvrir un véritable artiste professionnel. Documentaire Un documentaire réalisé par Dom Pedro,