Le 28 février 2010, une dépression atlantique surnommée Xynthia s’abat sur l’Europe et se transforme en véritable tempête provoquant des inondations spectaculaires sur le littoral vendéen. Elles entraineront la mort de 47 personnes, dont 29 sur la seule commune de La Faute-sur-Mer. Toutes les victimes sont mortes noyées prises au piège dans leurs maisons envahies par la montée des eaux.
Comment cette langue de terre gagnée sur les flots a-t-elle pu générer un tel drame humain ? Pourquoi a-t-on tant construit dans ces zones inondables ? Comment la pression immobilière a-t-elle pu pousser les élus locaux à tant d’aveuglement ? Ce sont les questions qui se posent lors du procès retentissant qui suivra la catastrophe. Toujours est-il que Xynthia aura été le point de départ d’une prise de conscience sur la prévention des risques : de nombreuses mesures seront prises tant au niveau des contrôles de légalité et de l’occupation des sols qu’à celui de l’observation des risques et de l’application des plans d’urgence.