Au moment de l’arrivée au pouvoir de Hitler, Churchill, comme beaucoup d’autres, place sa confiance dans l’armée française en cas de conflit. Personne ne prend conscience que, si elle est l’une des plus importantes du monde en nombre, cette armée n’a pas su moderniser ses conceptions et ses méthodes, maintenues depuis 1914 par des officiers désormais octogénaires. Misant sur la ligne Maginot, les Français ne doutent pas un instant de leur supériorité. Mais l’armée allemande se joue de cette défense et, passant par la Belgique, pénètre sans difficultés en France, refoule les forces militaires nationales jusqu’à Dunkerque, et s’empare de Paris.